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frederic lopez photographe aube

Mínyma

La photographie va bien au-delà de ce que l’œil peut percevoir.

 

En effet, l’intention émise, les émotions qui émergent de part et d’autre, tout cela contribue à rendre vivante une image apparemment figée dans le temps.

Apprendre à apprivoiser le modèle, parfois en usant de confusion afin de déstabiliser ses propres croyances , le retrancher dans ses propres limites tout en étant bienveillant, à l’écoute de ses limites et de ses désirs.

 

Respecter les distances acceptables pour chacun, cet art de la proxémie, tout cela contribue à rendre un cliché humain, vivant, empli d’émotions, l’instant d’un instant…

Se fier à son intuition du moment, à son propre ressenti, mettre tous ses sens aux aguets afin de capter l’essence du sujet, ce qu’il montre au monde et ce qu’il est vraiment, caché aux tréfonds de son âme.

Cette sensibilité accrue permet au photographe de créer une symbiose, une alchimie avec le modèle, parfois au prix d’une confusion directive poussant jusqu’aux retranchements du sujet, amenant même jusqu’à la dissociation.

 

Une dissociation bienveillante propice aux changements, à l’adaptation. Cette démarche, pouvant apparaître de prime abord brutale, est au contraire empreinte de bienveillance car elle permet au modèle de libérer cette partie de lui-même enfouie depuis si longtemps. Cette partie de lui-même soigneusement cachée pour diverses raisons (pudeur, peur, conformité au cadre social ou familial…) alors qu’elle ne demande qu’à s’exprimer, telle une révélation à soi-même et aux autres :

« regardez qui je suis vraiment, je suis plus que ce que vous croyez, je suis au-delà de vos croyances limitantes, je suis moi, véritablement moi, j’ose vous montrer et me montrer qui je suis réellement, l’espace d’un instant. »

Cette métamorphose s’acquiert avec un juste dosage de mise en confiance, tout est question de perspective et d’intention. Amener le sujet à entrer dans l’univers que l’on perçoit de lui, souvent inconsciemment, intuitivement, le laisser s’exprimer prendre sa place, peu à peu… Le laisser rayonner et l’autoriser à exprimer ses émotions du moment, sublimer ce qu’il apporte tout en étant présent et discret à la fois…

Cette permanente dualité, être directif et permissif, guider et laisser faire, être là sans être là, être l’instigateur d’une naissance, voire d’une renaissance du modèle qui se découvre ou se redécouvre. Ce cadeau magnifique qui nous est offert est au-delà des mots.

 

Ce silence éloquent, telle une splendeur invisible, ne se décrit pas, il se vit…

La photographie fige un instant. Le rôle du photographe est de capturer et de transmettre des émotions.  Selon notre regard, notre état d’esprit du moment, ces clichés nous parlent plus ou moins, nous racontent des histoires et telle un livre que l’on lit à plusieurs reprises, notre compréhension évolue au fil du temps, au gré de nos expériences.

Aussi, sentez vous libre d’évoluer, prenez plaisir à changer votre perception des choses, à interpréter ces photos comme bon vous semble.

Chaque photo raconte une histoire, mon interprétation est peut-être différente de la vôtre et cela n’a aucune importance, je suis un outil, un vecteur, un passeur…

 

Laissez vous envahir par ce que cela fait résonner en vous, le message qui en émane. La vérité est loin d’être immuable, tel le prisme d’un kaléidoscope, ce que nous percevons peut être perçu sous différents angles.

Voici mon message, écrit avec talent par Sandrine Bouzaabia (Hypnothérapeute 10)

Frédéric Lopez Photographe

Mariage - corporate - famille - portrait - iris photo
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